Voilà mon test
Comme tu n'as pas précisé quels escaliers, j'ai imaginé mon rp à l'école ^^
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"Mademoiselle Cullen, auriez-vous l'obligeance de répondre à ma question!"Le petit lutin eut un imperceptible sursaut, tandis qu'elle reprenait pied dans la réalité. Elle secoua la tête, comme pour remettre ses idées en place et leva ses yeux mordorés vers le professeur. Celui-ci la toisait sévèrement et sa voix était peu amène.
"Le cycle des mammifères est diploïde, monsieur."L'intéressé hocha la tête et retourna à son cours, une moue contrite dessinée sur ses lèvres. Sans doute gêné de s'être fait prendre au piège, il resta face au tableau et lança à l'adresse d'Alice:
"Bien, j'aimerais cependant que vous témoignez plus d'intérêt à mon cours, que vous me donniez l'impression d'être présente avec nous dans cette salle de classe et non pas dans la Lune miss Cullen."Un petit rire se fit entendre, tandis qu'Alice serra les dents et retînt difficilement un soupir. Parfois, les profs lui tapaient vraiment sur le système ainsi que leur petite comédie. Si la jeune femme n'avait pas été très attentive, c'est parce qu'elle venait d'avoir une vision de Jasper, son bien-aimé, quittant le lycée et s'évanouissant dans la nature. Ainsi il avait décidé de sécher les cours à l'heure suivante, voilà qui n'était pas rassurant.
Voyons. Cours d'anglais. Parfait. Je peux m'autoriser à me dispenser de cours.Lorsque la sonnerie retentit, Alice sauta sur ses pieds, jetant son sac sur son dos et déambula jusqu'à l'extérieur de la classe sans que les autres élèves n'aient eu le temps de ranger leurs affaires. Pour une fois, elle ne sauverait pas les apparences en prenant une lenteur qui était pour elle inhabituelle, Jasper était bien plus important que l'opinion et les préjugés de ces lycéens puérils et boutonneux qu'elle était obligée de côtoyer chaque jour. Alice était pourtant, avec Edward, celle qui avait le mieux réussi à se fondre dans la masse. Un don de mimétisme en quelque sorte, néanmoins elle n'avait guère beaucoup de considération pour ses camarades de classe. Elle ne les dénigrait pas, comme le faisait parfois Rosalie, mais n'avait jamais cru bon de se lier à eux. La seule humaine ayant retenu son attention était Bella. La pauvre devait subir sans broncher les transformations vestimentaires que lui imposait Alice. Le petit lutin arguait de l'oubli de sa vie d'antan pour justifier ses extravagances.
La belle vampire avait décidé de se rendre à la bibliothèque où son cher et tendre devait l'attendre en ce moment même. Elle monta les escaliers mais avant d'avoir pu arriver tout en haut, elle fut prise de vertiges et se retrouva assise, la vue trouble et elle savait pertinemment ce que cela signifiait. Quelques secondes après, un flash apparut dans son esprit. Elle qui essayait d'oublier la trahison d'Edward et de Bella concernant leur décision de rejoindre les Volturis, elle devait supporter une nouvelle vision les concernant. Elle vit Edward agenouillé devant Aro, Bella juste derrière avec Nessie dans les bras. Qu'était-il en train de faire ? Jurer allégeance ? Déjà ? La cérémonie officielle ne devait pourtant être prévue que dans deux semaines. Alice retrouva ses esprits, chamboulée et ne sachant comment réagir. Elle leur en voulait d'avoir entraîné Nessie dans leur folie, de la laisser aux mains des Volturis. Alice se leva et aussi vite qu'elle le pouvait, elle partit à la rencontre de Jasper pour tout lui raconter de ce qu'elle avait vu, en espérant qu'il puisse la rassurer...
Une vague de sérénité envahit le petit lutin à l'instant même où elle laissa sa tête aller contre l'épaule de Jasper. Cela était du, d'une part au fait qu'elle se trouvait près de son bien aimé, d'autre part au talent particulier que possédait ce dernier, celui de contrôler les émotions de son entourage. Ce don se révélait souvent utile, et bien que la simple présence de son mari l'apaise, Alice lui était reconnaissante d'user de son pouvoir afin de calmer ses craintes. Ils étaient, par bien des manières, complémentaires: Jasper était un baume salvateur pour Alice, la consolant lorsqu'elle échouait dans ses visions, et elle le soutenait lorsqu'il éprouvait des difficultés avec ses instincts de prédateur, sa nature vampirique. Ils étaient fait l'un pour l'autre, ils étaient les deux uniques pièces d'un puzzle que l'on nomme Amour. L'un sans l'autre, ils n'étaient rien, bien que plus puissants, plus intelligents et intéressants que le commun des mortels. Ensemble ils étaient une force de la Nature, peu de choses pouvaient les ébranler, les fragiliser. A deux ils bravaient les dangers et surmontaient les épreuves que le Destin plaçait sur leur route. A deux ils étaient eux-mêmes, entiers.
Alice sentit le souffle frais et délicat de son amant bercer ses cheveux de jais tandis qu'elle se blottissait plus fortement contre lui, cherchant au creux de ses bras son oxygène, sa force. Sur sa peau d'albâtre, la main de Jasper se faisait douceur, caresse. Tandis que ce dernier se perdit dans la contemplation du bitume, la jeune femme le détailla, encore et toujours, ne se lassant jamais de la beauté de ses traits, de la perfection de son visage. Son regard s'égara sur ses lèvres charnues, dont la douceur et le velouté étaient comparable à la soie. Il remonta ensuite sur son nez droit, aquilin, qui attisait la jalousie de beaucoup d'êtres humains...